Ecrit par Karine Nivelais -
Quand adoption se conjugue avec handicap...
Le témoignage d'une famille ayant adopté un enfant à besoins spécifiques...
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Famille Nivelais

Je suis Karine Nivelais je vis en couple, nous avons 40 et 45 ans, et 4 enfants qui ont 14, 12, 11 ans et 6 ans. Pour notre troisième enfant, nous nous sommes orientés vers l’adoption.

Nous ne ressentions pas le besoin d’une filiation biologique.

Dans le cadre de la procédure de l’agrément, nous avons cheminé mon mari et moi vers l’adoption d’un enfant dit à besoins spécifiques.Après l’arrivée du troisième, Je me suis investie dans l’association Enfance et Famille d’Adoption, plus particulièrement dans le service des enfants en recherche de famille (ERF). Je suis administratrice à la fédération, et référente des correspondants pour l’ERF. ERF met en relation des postulants qui ont des projets d’adoption ouverts avec des Conseils Généraux qui recherche des parents pour des enfants à besoins spécifiques. Ce service est rattaché à la fédération nationale d’EFA. Depuis 2008, nous avons professionnalisé ce service par l’embauche d’une coordinatrice psychologue, cette dernière est en charge particulièrement des dossiers des enfants pour lesquels nous recherchons des familles, elle se met en lien avec les services sociaux afin d’affiner le bilan d’adoptabilité des enfants, vérifier que le dossier médical est complet. Au vue des moyens accordés aujourd’hui par l’Etat français nous concentrons ce service aux enfants pupilles d’état c’est-à-dire en adoption nationale.

Dans le cadre de l’adoption, le vocabulaire a évolué, nous utilisons la terminologie que l’état emploie. Les « enfants à particularités » sont devenus « à besoins spécifiques ». En règle générale, on s’y retrouve bien, le terme est moins stigmatisant mais il continue à différencier les enfants. En effet, chaque enfant a des besoins spécifiques.

Par enfants à « besoins spécifiques » on entend soit des enfants  grands (plus cinq ans),  soit des enfants en fratrie, soit des enfants avec handicap ou une maladie.

L’Aide Sociale à l’Enfance de chaque département, a en charge les pupilles d’état de son territoire. Le conseil de famille doit faire un projet de vie pour chaque pupille, pour certains l’adoption sera envisagé comme projet de vie. Ce service se met alors en recherche de parents. Lorsque l’enfant a une particularité, il y a une recherche de postulant à l’adoption spécifique. Lorsqu’il y a une petite malformation (bec de lièvre, pied bot...), ils trouvent souvent des postulants à l’adoption dans leur département. Quand ils ne trouvent pas, beaucoup font alors appel soit à notre service ERF soit à  quelques Organismes Agrées pour l’Adoption spécialisés dans l’apparentement d’enfants dits à besoins spécifiques. Ceci permet d’étendre la recherche de parents sur le territoire national.

Le projet d’orienter son désir d’accueil d’un enfant vers un enfant à besoins spécifiques ressort de démarches très personnelles. En ce qui nous concerne, mon mari et moi avions déjà deux enfants « faits maison » sans problèmes de santé. Nous nous sommes orientés vers ce troisième sans ressentir le besoin ni d’une filiation biologique, ni qu’il corresponde à un critère de santé parfait. Nous avions fait évoluer notre modèle d’enfant idéal, nous avions déjà deux expériences et avions pris conscience que l’enfant qui arrive ne ressemble que très rarement à l’enfant rêvé.

Quand on nous a posé la question, est ce que vous accepteriez d’adopter un enfant différent, cela nous semblait possible. On nous a aidé à définir nos limites, de notre côté, nous ne souhaitions pas que l’enfant ait une déficience intellectuelle, mais nous n’avions pas d’autres restrictions. Ce sont vraiment des limites propres à chacun. Nous avons cheminé par questions réponses. Pendant l’agrément, nous avions des entretiens tous les deux mois. Ces temps d’échanges ensemble ont permis de faire mûrir cette idée. Ce temps est appréciable pour définir un tel projet de vie. Sur le moment l’agrément a été vécu comme une évaluation désagréable à vivre, on était beaucoup interrogé sur nos motivations, etc. Mais  avec le recul, on réalise que cela nous a aidé à cheminer.

Dans le cadre de l’agrément, nous avions eu une première information sur les enfants « à besoins spécifiques » ce qui a permis d’initier une première réflexion. J’étais déjà adhérente à l’EFA, et je recevais la revue « Accueil » qui comportait des descriptions de profils d’enfants avec des profils spécifiques. À chaque fois, après une réflexion de couple, nous nous sentions en capacité d’accueillir un enfant avec un tel profil. Cela nous aidé à nous projeter ainsi que les échanges avec d’autres familles qui avaient un parcours similaire.

A l’époque, cela remonte à 12 ans, il n’y avait pas de préparation spécifique. Nous avons été un peu plus interrogés par les services sociaux car nous avions un profil atypique. La plupart des postulants préfèrent des enfants en bas âge sans problèmes de santé. Les travailleurs sociaux étaient perplexes à propos de notre projet de vie. Avec le recul de l’accueil, la première spécificité de notre fils est l’abandon. C’est bien cela qui laisse des traces. Ses malformations ont été prises en charge par un réseau médical, ce n’est pas ça le souci majeur au quotidien. C’est plutôt la blessure primaire de l’abandon, son estime de soi, sa difficulté à créer du lien avec les autres au jour le jour...

Quand l’enfant est « à besoins spécifiques », le processus d’adoption est inversé. Si le bébé n’a pas de problèmes de santé, le conseil de famille fait le choix d’un couple de postulant, les travailleurs sociaux viennent ensuite rencontrer et proposer l’enfant au couple choisi. Alors que dans notre situation, ERF est venu vers nous en nous présentant le profil de l’enfant, nous avons eu une première relation avec la particularité avant que ce soit avec l’enfant. Notre fils avait déjà eu des interventions chirurgicales, d’autres étaient prévues à moyen terme, cela n’a pas empiété sur notre temps de prise de connaissance.Beaucoup de précautions sont prises dans la transmission d’informations du profil de l’enfant afin que les postulants puissent refuser ce projet d’adoption en évitant au maximum qu’ils aient l’impression de rejeter un enfant. Ils doivent se sentent libres et honnêtes avec eux-mêmes : est-ce que c’est gérable pour eux au quotidien. Une fois ses questions répondues, validation du projet par le conseil de famille, la mise en relation peut s’organiser.  

Lorsque nous avons découvert notre fils, nous avons oublié les informations médicales,  administratives. Nous avons fait connaissance avec une émotion tout aussi intense que lorsque nous avons découvert le visage de nos autres enfants. Il y a une grande crainte de découvrir ce visage, on se pose plein de questions, est ce qu’on va faire adhésion avec son fils ?

Puis il y a la rencontre, une magie qui se produit.

Nous l’avons accueilli, il avait cinq mois. Neuf mois après son arrivée, une autre intervention chirurgicale a eu lieu, cette première intervention « en famille » a été bénéfique. En effet notre quotidien avec trois enfants était dense et ne permettait pas de se poser et prendre le temps. Par ailleurs notre fils avait connu 4 mois d’hospitalisation et était très docile, il attendait que nous nous occupions de lui mais ne manifestait pas ses besoins. Aussi cette hospitalisation, outre les inquiétudes générées, a permis ce tête à tête nécessaire pour permettre l’attachement. Pour les frères aînés, cela a été l’occasion de découvrir que ce petit frère pouvait mobiliser l’un ou l’autre des parents de façon plus exclusive.

A l’époque, les aînés étaient petits, 4 et 2 ans, nous ne nous étions pas aventurés sur une information des aspects médicaux avec eux, mais nous leur avions expliqué l’adoption. Ils sont venus avec nous le dernier jour à la pouponnière le chercher. C’était étrange pour eux, mon deuxième fils a pris conscience qu’on pouvait abandonner un enfant, il a eu du mal à le vivre, cela a suscité des angoisses. Par la suite, la prise de conscience des problèmes de santé de leur frère s’est faite au quotidien.

Les deux messages principaux que je souhaite adresser aux lecteurs sont que les enfants à « besoins spécifiques » ne sont pas uniquement des enfants en situation de handicap, c’est souvent plus complexe et particulier. De plus, le cheminement ou la préparation principale doit être fait sur les difficultés que peuvent vivre chaque enfant à propos de l’attachement et des conséquences dans le quotidien. Par la suite les problèmes de santé, la France est quand même assez bien dotée pour trouver des prises en charge adaptées.

Consultez notre article donnant adresses et conseils pour se renseigner sur l'adoption d'un enfant handicapé.

Retrouvez le témoignage de Béatrice et Christian qui ont eux adopté un enfant avec une trisomie.

Écrit par...

Karine Nivelais
Description

Membre de Enfance et Familles d'Adoption (EFA)

En charge de l'adoption nationale, référente des correspondants Enfants en recherche de famille (ERF)

Membre depuis

53 années 11 mois
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SLASSI RACHIDA
20 janvier 2015

bonjour, je viens de lire votre témoignage, et j'ai besoin de vous. je vous résume la situation : ma soeur et son mari sont parents d'une fillette de 10 ans. Lors de l'accouchement, ma soeur a subi une hystérectomie suite à une très importante hémorragie. elle n'a jamais fait le deuil de cet utérus perdu. En 2009, ils ont décidé (surtout ma soeur) de démarrer une procèdure d'adoption. Mon beau-frère étant kabyle, le bébé est donc arrivé de Kabylie. L'arrivée a eu lieu lundi 12/01/15. Beaucoup de bonheur, d'émotions des deux côtés : famille de mon beau frère et notre famille. On s'est rendu compte qu'il ne nous entendait pas. J'ai oublié de préciser qu'il a 9 mois (né le 20 avril 2014). RDV chez le pédiatre vendredi 16/01/15 : verdict : gros retard psychomoteur et grande suspicion d'autisme. Coup de massu ! Tous effondrés, les parents, les frères et soeurs (des 2 côtés), ma nièce... Dans la procèdure d'adoption, il était indiqué : "cochez la case OUI ou NON aux réponses suivantes : Fille : Garçons : Porteur de handicap : Ils ont coché fille et/ou garçons Ils ont coché : NON pour enfant porteur de handicap. 5 jours après son arrivée : le diagnostic est sans équivoque : autiste. Apparemment, sur place "ils" (la pouponnière, la nourrice) n'auraient rien remarqué ! tout le monde est effondrés, ma soeur vit un cauchemar car jamais elle n'avait imaginé que sa vie tourne si mal. Je ne dis pas qu'un enfant porteur de handicap est voué à ne pas être adopté mais en tout cas pas par des familles qui dès le départ ne se sentaient pas capable d'assumer. Ma question est donc la suivante : retourner cet enfant en Kabylie, est-ce possible ? recours envers l'organisme et les autorités compétentes (! ou pas). Psychologiquement dans tous les cas c'est une douleur atroce. Faire définitivement le deuil d'un deuxième enfant, vider sa chambre, blesser ma nièce qui a tant attendu ce petit frère ? que faire ? j'aimerai tellement que vous m'aidiez à leur "expliquer". Merci infiniment de m'avoir lu. Bien cordialement Rachida SLASSI
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Enfant-différent
22 janvier 2015

Bonjour, L’arrivée de cet enfant et les premières informations sur un retard de développement se sont enchainés rapidement et nous comprenons que votre famille soit bouleversée. Nous conseillons à votre soeur et son mari de reprendre contact avec le pédiatre pour évoquer avec lui les questions qu’ils se posent peut-être sur le plan médical. Ils peuvent aussi solliciter l’avis d’un autre professionnel. Par ailleurs, s’ils se questionnent sur la procédure passée ou sur l’éventualité de continuer ou cesser l’accueil de cet enfant, ce couple peut se tourner vers l’organisme qui a suivi leur dossier d’adoption. De même, nous leur recommandons vivement de prendre contact avec les services de l’EFA (Enfance & Familles d'Adoption). La Fédération EFA propose notamment un service d'écoute téléphonique et peut mettre ces parents en contact avec des consultations médicales (COCA) ou des équipes de suivi psychologique et psychiatrique. http://www.adoptionefa.org/index.php/accompagner-et-ecouter-les-famille… J’espère que ces informations vous seront utiles. Bien cordialement L’équipe d’Enfant-different
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djellali
28 janvier 2015

bonjour je suis une maman d'une fille agé de 5ans handicape retard psycho moteur (maladie rare syndrome de dravet) je cherche une famille qui peuvent adopter ma fille qui vie en algerie car notre situation difficile c'est a dire leur traitement n'existe pas en algerie il est disponible que en france financierement chaire (le diacomite epitomax urbanyl depakine) ne fait pas la réducation car les moyens ne sont pas disponibles.aidé ma fille qui soufre jusq'ua se jour la .merci pour votre attention .
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Bonjour, Nous vous proposons de prendre contact avec les services de l’EFA (Enfance & Familles d'Adoption). Cet organisme propose notamment un service d'écoute téléphonique pour accompagner les parents. http://www.adoptionefa.org/index.php/accompagner-et-ecouter-les-famille… Parfois des enfants peuvent être accueillis temporairement en France le temps d'un soin ou d'examens médicaux approfondis. La Chaine de l'Espoir peut vous renseigner http://www.chainedelespoir.org/?lang=fr Vous pouvez aussi contacter des associations de familles liées au syndrome de Dravet et échanger avec d'autres parents http://www.alliancesyndromededravet.fr/ http://www.dravet.ch/index.php/fr/ Vous pouvez aussi vous rapprocher du service d'information et de soutien de la plateforme maladies rares http://www.plateforme-maladiesrares.org/maladies-rares-info-services.ht… En Algérie, il existe des associations pour les personnes en situation de handicap en Algérie, voici des exemples de coordonnées : http://www.handicap-international.fr/pays/algerie https://faphblog.wordpress.com/ J'espère que ces informations vous seront utiles Bien cordialement L'équipe d'Enfant-différent

Flo
03 février 2015

Bonjour, je ne suis pas spécialiste de l'autisme, mais l'adoption, oui. Ça me semble impossible de faire un tel diagnostic pour un enfant de 9 mois à quelques jours seulement de son adoption ! Il faut lui laisser le temps de s'adapter à sa nouvelle famille, ça peut prendre plusieurs semaines/mois. Son comportement pourra se "normaliser" si on lui laisse la possibilité et le temps de se rassurer et de s'attacher. Contactez EFA, c'est la première chose à faire. Ils vous rassureront et pourront vous orienter vers des ressources adaptées. Quant à l'autisme, seule une équipe spécialisée pourra le diagnostiquer, et pas en quelques jours.
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Karine
01 mars 2015

Bonjour, En réponse au message de rachida. Les premières réponses apportées semblent être une bonne orientation. Comme l'indique flo, cela semble étonnant qu'un tel diagnostic soit fait sur un enfant si jeune et venant d'arriver. Je vous conseille vivement de prendre contact avec un service spécialisé type COCA. Par ailleurs il ne faut pas omettre que pour l'enfant il y a un vrai choc émotionnel à ce changement de vie. Chacun réagit dfférement mais il est possible que celui-ci ait besoin de temps pour faire connaissance avec son nouvel environnement et qu'en attendant il se replie sur lui. C'est alors un travail de précision que votre soeur et son mari vont devoir entreprendre. Il va falloir qu'ils créaient du lien avec lui : les contines avec les mains et surtout chercher le regard, le portage en écharpe est super et le massage si l'enfant le supporte. Il y a un petit livre écrit par Mme Flé "Créer du lien" qui est un bon guide. Votre soeur et son mari doivent aussi se faire aider pour passer de l'enfant révé à l'enfant réel. Ce choc est ressenti souvent dans le cadre de l'adoption. Ne pas oublier que le baby blues existe aussi lorsque l'enfant arrive par adoption. Le pire est que l'enfant est souvent trés sensible à l'état d'âme de son cargiver. N'hesitez pas à utiliser la ligne d'écoute d'EFA. Vous pouvez aussi m'adresser un mail sur ma messagerie perso pour poursuivre si vous le souhaitez. Votre soeur et son mari ont aussi besoin d'être entouré mais ne prenez pas leur place auprès de cet enfant. Il faut que l'enfant les identifie comme ceux qui répondent à ses besoins viaux. Bon courage et utilisez les réseaux de soutien qui ont été nommés, Karine
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Claire
06 septembre 2015

Bonjour. Nous sommes les heureux parents de deux petites filles. Notre premiére est handicapée, la seconde est une petite fille sans handicap. Notre première fille nous a donc fait découvrir le monde du handicap. Depuis peu, elle a intégré un CEM (elle rentre tous les soirs et les week end à la maison) et voir tous ces enfants/adolescents/adulte handicapés et sans famille met mon coeur à rude épreuve (attention je ne critique aucune famille! je respecte le choix de chaque famille). Est il possible de faire une demande d'adoption pour l'un d'entre eux? Pas de suite car je le connais encore mal et me doute bien qu'il faut beaucoup de temps et que c'est une décision à réfléchir encore et encore mais cela est il éventuellement envisageable? (Je passe le voir dés que je peux). Même si il a une famille? Même si nous avons déja un enfant handicapé? Merci beaucoup de la réponse que vous pourrez m'apporter.
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Enfant-différent
07 septembre 2015

Madame, Pour vous investir dans la vie du CEM, vous pouvez postuler pour être parent délégué et demander à participer au Conseil de la vie sociale. Cela vous permettra d'être active dans la vie de l'établissement. Certaines familles font effectivement le choix de l'internat ; cela semble vous affecter. Mais pour autant d'une manière générale, ces enfants ne sont pas confiés à l'adoption. Pour vous renseigner sur la possibilité d'adopter un enfant en situation de handicap, il faut contacter les organismes cités dans notre article : http://www.enfant-different.org/selection/1-annonce/226-adopter-un-enfa… Par ailleurs, sachez qu'il existe la possibilité d'accueillir chez soi des personnes âgées, en situation de handicap ou des mineurs en difficulté. Vous pouvez vous renseigner au sujet de l'accueil familial sur le site suivant : http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F12085.xhtml et auprès de l'association Famidac : http://www.famidac.fr/ Bien cordialement L'équipe d'Enfant-différent
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Bonjour, merci beaucoup pour votre réponse rapide. Si je comprend bien, nous pouvons faire une demande d'adoption pour un enfant en situation d'handicap mais seul les enfants sur "liste d'attente" sont "disponibles"? Nous ne pouvons pas emettre le choix d'adopter un enfant handicapé s'il n'apprait pas sur ses listes? Si le mineur demande eventuellement à venir dans notre famille, son choix peut etre pris en compte? Même s'il est handicapé? Merci pour vos elements de réponse.

Enfant-différent
08 septembre 2015

Bonjour, Il existe des procédures pour adopter un enfant et notamment l'obtention d'un agrément. Toutes ces démarches sont très bien expliquées sur le site : http://www.adoption.gouv.fr/ Nous vous conseillons également de vous rapprocher de l'EFA (Enfance & Familles d'Adoption) pour poser vos questions : http://www.adoptionefa.org/ Vous pouvez aussi rencontrer la direction du CEM pour discuter des liens que vous avez pu tisser avec un enfant du centre. Bien cordialement, L'équipe d'Enfant-différent
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